Le Blog du Coach

responsabilité


Le mot « responsabilité » laissait à François désormais la place à ceux de faute, culpabilité, honte, colère. Il avait toujours éprouvé le besoin de se sentir responsable de tout, et finalement   coupable de tout. Le lien entre les deux mots est tellement fort que, quand je lui demande de définir l’un, il ne peut le faire sans définir l’autre. Or l’un est source d’action tandis que l’autre est source d’émotions. L’un est objectif et l’autre est subjectif. Mais cela ne nous empêche pas de les unir et de ne pouvoir ni engager une action, ni accepter l’émotion. On parvient même à confondre l’évitement du sentiment de honte avec l’évitement de sens de la responsabilité. François est venu me voir en centrant sa problématique sur le manque d’affirmation de soi. Il se pense manipulé, il pense que les autres abusent de son soutien et culpabilise lorsqu’il ne leur apporte pas  .Ensemble, nous redéfinissons les responsabilités, les enjeux, les objectifs. On énonce la colère, on la nomme, on la décrit, on l’accepte. Cette nouvelle façon de se voir permet de reprendre une place, celle que l’on souhaite par rapport à ce que nous sommes. Apprendre à déculpabiliser.  Pour cela, quelques conseils : D’abord, ne pas hésiter à en parler, à exprimer ses craintes. Apprendre à être modeste. Nos culpabilités sont souvent disproportionnées. Il y a même des culpabilités que l’on pourrait appeler orgueilleuses, un peu comme si nous étions convaincues que le monde tourne autour de nous ! Essayer d’identifier sereinement les raisons qui nous plongent dans la culpabilité afin de se débarrasser au plus vite de ces sentiments négatifs. De plus, ceux qui se sentent trop coupables peuvent facilement devenir des culpabilisateurs pour leur entourage. Prendre conscience des valeurs de la société qui érigent en permanence un idéal difficile à atteindre, et même invivable. Partant de là, on est tous forcément coupables de nos petites paresses et faiblesses quotidiennes ! A chacun ses responsabilités. Il faut accepter le fait que l'on n’est pas responsable du malheur des autres, du moins jamais totalement ! A vrai dire, on n'est responsable que de ses propres actes, pensées et paroles. Sans cette prise de conscience, on peut aisément enfermer l’autre dans un rôle de victime. En un mot, acceptez de ne pas pouvoir tout maîtriser !

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25/09/2010