Evolution et besoins
« Je reviens d’un tour du monde de trois mois, je ne mes sens plus capable de supporter une hiérarchie, les instants que je passe avec mes enfants sont fabuleux, pour rien au monde, je ne souhaite changer cela, que vais-je faire professionnellement ? » Richard me regardait en souriant, un choix s’imposait à lui. J’étais là en tant que coach pour permettre à la part de rêve d'exister, et pour inciter Richard à se donner des permissions comme celle de développer une vision de ce qu'il voudrait vraiment atteindre. L'un des préalables au démarrage du coaching est la définition d'objectifs. « A quoi verrez vous que vous avez bien fait de venir ? ». Richard a commencé à créer les conditions favorables à l'émergence de ses objectifs véritables. Il s'agissait de creuser, d'investiguer avec lui, de l'amener à construire une vision qu'il enrichira tout au long des séances. Quoiqu'il en soit il était important de « faire faire quelque chose ». Il put s'entraîner en cabinet à la prise de parole, visualiser une situation, accomplir des tâches entre les séances....La transformation s'installe dans l'action, le changement mental se perçoit dans le corps, l'action se prépare dans le mental. Tous ces éléments sont indissociables. Ainsi nous avons remonté le fil de la carrière de Richard, jusqu’a en extirper méthodiquement les points forts, ses qualités et ses ambitions : ses objectifs. Par ailleurs, tous les coachés que j'ai rencontré et qui ont évolué de façon significative, étaient au départ dans des dispositions d'esprit positives (une attente positive que quelque chose peut et va se passer), de curiosité, d'ouverture, de prise de risque, de confiance. Ils avaient en cela développé le courage d'essayer, de se lancer, d'expérimenter sincèrement et authentiquement des changements. Richard élabora au fil des séances un processus de mis en ordre d’un projet personnel qui pouvait allier vie privée et vie professionnelle. Cette alchimie n’était pas le fruit du hasard outre ce qu’il voulait faire il avait mis en parallèle ses besoins essentiels liés à la structure économique de son couple. Le coaché est autonome non seulement à la fin, mais aussi à tout moment, pendant le coaching. Ni sauvetage, ni directivité, les idées pertinentes viennent du coaché, il est au centre de son changement, tant dans l'action que dans la réflexion. Une attitude directive de conseil le rassurerait à court terme ...mais le passage seul, en toute autonomie d'un cap à franchir, est bien plus enrichissant.
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