Même pas peur !...
« Ma timidité est un handicap de tous les
jours » Qui aurait pu croire que ce gaillard de plus de 100 kg voyait sa
vie brisée par ce sentiment qui l’engluait depuis sa plus tendre enfance.
La timidité est une manière d’être durable et habituelle Lors des séances, je lui demandais de décrire les situations dans lesquelles il est le plus souvent, ou le plus intensément intimidé. Ma démarche est de répondre à la
question : « Comment puis-je faire pour être moins
timide ? ». La timidité est marquée par une tendance prononcée,
lors de situations nouvelles, à se tenir en
retrait, à éviter de prendre l’initiative.
Prendre une initiative, c’est décider. Décider, c’est faire un choix, et
renoncer à un autre. Les personnes timides peuvent avoir des difficultés à
prendre des décisions qui les mettraient sur le devant de la scène. Car, bonne
ou mauvaise, cette décision attirerait l’attention sur elles, et le regard des
autres fait peur aux personnes timides ou peu affirmées. Les personnes timides éprouvent le désir d’échanger avec
les autres et en même une frustration liée à cette incapacité. C’est
pourquoi il faut les accompagner pour renouer le dialogue avec les
autres .Les timides ont
peur de ne pas être « validés » (ou acceptés) par les autres pour ce
qu’ils sont. Ils n’ont pas une bonne image d’eux-mêmes. Ils ne s’accordent pas
une grande valeur au regard de l’idéal d’eux-mêmes qu’ils se sont fixés (et qui
est souvent trop ambitieux, voire irréaliste). Il en découle un sentiment de
faible confiance en eux. Souvent on dit d’une personne « elle est timide,
c’est sa nature », comme si cela ne pouvait pas évoluer. Heureusement, il
n’en est rien. Les personnes timides peuvent développer de nouveaux
comportements dans leurs relations aux autres. Si la peur
des conséquences éloigne du mal, elle éloigne beaucoup plus souvent du
bien. Dans le cas d’Eric, sportif de haut niveau je lui citais la réplique du père des Jeux
Olympiques modernes : « le sport va chercher la peur pour la dominer,
la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre ».
Prendre conscience que la peur
n’existe qu’avant un acte, c’est découvrir qu’elle n’existe pas pendant, et que
finalement c’est notre projection négative de nous même qui nous paralyse.
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