l'objectif globalisé peut uniquement mener à l'auto-suggestion
La lecture de "Retour en terre" de Jim Harrisson m'a amené à une réflexion sur la façon dont nous abordons souvent un objectif , qui peut déboucher sur la mise en évidence du sentiment d'impuissance . L'auteur prend le cas d'étudiants en écologie qui veulent sauver la planète et dont la sincérité les pousse à occulter le détail mesurable qui contribuerait à faire avancer le projet .
En effet quel est notre réaction face un objectif d'importance ? La plus part du temps nous le globalisons et oublions de le "découper", ainsi la montagne à déplacer demeure le but, mais la montagne nous écrase.
N'oublions pas qu'un objectif doit être atteignable, mesurable,bon pour nous,sous notre contrôle, précis et contextualisé, écologique et éthique, cohérent par rapport à la direction de l'être humain que je souhaite être .
Une fois ces paramètres validés, la meilleure des choses à faire pour atteindre l'objectif "à long terme" est d'installer des objectifs intermédiaires qui sont nos stratégies gagnantes au quotidien .
Un objectif ambitieux est réalisable qu'il soit dans le changement comportemental ou le savoir faire, en revanche sa globalisation peut mener à l'auto-suggestion si on ne procède pas par des strates intermédiaires. N'oublions pas qu'il s'agit d'une construction, les fondations sont les bases bien que nous sachions dés le départ que nous poserons un toit et que le tout deviendra une maison .
Bonne journée
14/07/2009