PNL, hypnose et gym-cerveau.
PNL, hypnose et gym-cerveau.
Comment
programmer
son
mental
pour
améliorer
ses
performances
Californie,
années
1970.
Des
psychothérapeutes
hors
du
commun
font
sensation
en
soignant
leurs
patients
en
quelques
séances.
Le
plus
impressionnant
d’entre
eux,
Milton
Erickson,
père
de
la
nouvelle
hypnose,
est
un
geyser
permanent
de
techniques
inventives
et
fascinantes
qui
agissent
comme
par
magie.
Quel
est
le
secret
de
cette
extraordinaire
efficacité?
Décidés
à
découvrir
ce
qui
se
cache
«derrière
la
magie»,
deux
intellos
de
l’université
de
Santa
Cruz,
John
Grinder,
linguiste,
et
Richard
Bandler
(1),
mathématicien,
examinent
à
la
loupe
le
comportement
de
ces
as
du
contact
humain
et
décodent
les
processus
mentaux
qui
leur
servent
à
élaborer
des
stratégies
infaillibles.
La
PNL
est
le
fruit
d’une
vaste
entreprise
de
modélisation
de
l’excellence.
Elle
offre
de
nombreuses
et
puissantes
techniques
de
communication
et
de
transformation
de
soi:
reprogrammation
des
«croyances»
dépassées,
travail
sensoriel,
visualisation,
hypnose,
«gym-cerveau»…Introduite en France dans les années 1980, la PNL fait un tabac dans les entreprises qui y trouvent une technique de vente – comment convaincre un client réticent – et un outil de gestion – comment obtenir à la fois la motivation et la docilité des employés. «Rien n’est plus étranger à la philosophie de la méthode, affirme Josiane de Saint-Paul (2), directrice du premier institut français fondé en 1982, l’IFPNL (3). Celle-ci présuppose une éthique: la communication étant optimale quand personne ne se sent lésé, le but à atteindre est le "win-win", gagnant-gagnant. La base de la PNL est le respect de l’autre: puisque chacun voit le monde à travers son filtre, personne ne peut prétendre détenir la Vérité.»
Pour Bruno Gendron, la leçon a été libératrice. Cet universitaire a brillamment surmonté un handicap grave : il est aveugle. Mais à 40ans son perfectionnisme était devenu dévorant: à la moindre erreur, il se demandait avec angoisse s’il n’était pas un mauvais prof, s’il ne devait pas quitter l’université. «La PNL m’a appris à considérer tout ce qui m’arrive comme un apprentissage. Je me donne maintenant le droit de me tromper, et du coup je tolère que les autres se trompent. Bien sûr, ajoute-t-il avec humour, mon opinion est toujours la plus juste, mais je l’impose moins.» Cette nouvelle sagesse, Bruno la transmet à ses étudiants: «Prenez le temps de ressentir votre émotion quand vous réussissez quelque chose, ça vous servira à garder votre foi en vous face aux épreuves de la vie.»
Ursula Gauthier
18/07/2009